L’exemple du quartier de La Source – Les Presles
Vu le code général des collectivités territoriales,
Monsieur le Maire précise qu’en application des dispositions de l’article L. 2121-29 du code général des collectivités territoriales (alinéa IV), le conseil municipal émet des vœux sur tous les objets d’intérêt local.
CONSIDÉRANT qu’Épinay-sur-Seine et du quartier La Source – Les Presles grâce au soutien de Plaine Commune et l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) sont engagés depuis 2006 dans un 1er programme de renouvellement urbain (2006-2016) et le 2nd plan est en cours (2016-2026) pour répondre, conformément aux engagements de la Ville, aux difficultés des habitants, aux défis d’un logement de qualité dans un territoire revitalisé, ouvert et agréable à vivre.
CONSIDÉRANT que ce projet, longtemps réfléchi, s’inscrit dans un vrai travail collectif entre les élus, de nombreux services de la ville. Cependant nous pouvons noter l’absence d’échanges entre les associations présentes localement notamment les amicales de locataire et le tissu socio-économique ainsi qu’une méconnaissance sur les transformations urbanistiques du quartier La Source – Les Presles par les citoyens concernés. Nous sommes loin de l’objectif d’un projet à la fois cohérent et largement partagé, produit d’un processus impliquant tous les partenaires institutionnels concernés, du département à l’État.
A ce titre, le rappel des grands jalons sur le 1er programme de l’ANRU (2006-2016) :
- A la Source – Les Presles : de nouveaux équipements (écoles, centre socio-culturel, square).
Les projets à venir pour la 2nd séquence entre 2016 et 2026 :
- A la Source – Les Presles : la création de 42 nouveaux logements dans la rue de l’Avenir, la création d’une nouvelle voirie sur le secteur de la Source et l’achèvement de la réhabilitation du patrimoine de Plaine Commune Habitat.
CONSIDÉRANT que la rénovation urbaine est une affaire d’intérêt général et national, nous, acteurs locaux et amicales de locataire que Plaine Commune et la Ville :
o Fassent appel aux ressources humaines locales notamment pour sécuriser les travaux de rénovation urbaine et de résidentialisation conformément aux clauses d’insertion sociale en vigueur dans le cadre de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine c’est-à-dire de réserver à l’insertion des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) au moins 5% des heures travaillées dans le cadre des opérations (travaux et ingénierie nécessaire aux travaux) financées par l’Agence. En ce qui concerne les marchés liés à la gestion urbaine de proximité (GUP), ce taux grimpe à 10% des heures travaillées au minimum. Enfin, « une partie des embauches liées à l’ingénierie des projets (équipe projet…), au fonctionnement des équipements et aux actions d’accompagnement (relogement…) » doit être réservée aux habitants indiquent les auteurs de la charte,
o Tiennent compte que la demande de toutes et tous, pleinement mobilisés dans la construction collective de ce projet ambitieux pour un mieux vivre durable et pérenne, ne saurait souffrir d’incertitude ni de délai dans une période de fragilisation et d’instabilité grandissante,
o Reconsidèrent les positions actuelles concernant le 2nd programme de l’ANRU (2016-2026) des 4 quartiers prioritaires de la Ville d et d’investir l’argent nécessaire au commencement de sa réalisation,
o Mettent en œuvre sans délai, dès la fin 2020, d’un PNRU 2e génération afin que ce renouvellement urbain d’envergure puisse se poursuivre.
Manela Vesaphong, Mariama Sané, Slimane Tirera du collectif des Fédérateurs