Dans la continuité de cette chrono mode, je vous propose de remonter le temps avec moi pour un bond dans les années 1960… vous pourrez vite constater que l’on se rapproche peu à peu de nos tenues d’aujourd’hui…
Un vent de liberté et de jeunesse souffle sur cette décénie. On observe une matérialisation des changements socio-culturels dans la mode. C’est le progrés, la contestation et la société de consomation que l’on retrouve dans une révolution des apparences.
L’industrialisation croissante du travail vestimentaire encourage l’essor du prêt-à-porter face au secteur de la haute couture qui décroît. Une nouvelle culture vestimentaire apparait, inspirée de la jeunesse anglo saxonne. Des groupes d’appartenance et des styles particuliers se forment comme les « yéyés » les « blousons noirs », « moods », « rockers »… c’est une contre culture qui émerge.
La place des femmes dans la société ne cesse de s’affirmer, elles deviennent de plus en plus actives et cherchent à être à l’aise au quotidien. La mode devient proteiforme et l’image de la femme apprétée des années 50 aux formes très dessinées s’estompe pour laisser place à une silhouette plus plate et géométrique. En ville, il convient de porter un ensemble tailleur jupe.
Au début des années 60, la révolutionnaire « mini-skirt » dévoile toutes les paires de jambes. Créée par Mary Quant, elle est le symbole de l’indépendance féminine. Elle se porte toujours avec des bottes en hiver comme en été, les collants remplacent peu à peu les bas.
Plus tard, la robe sac lancée par Balanciaga s’impose…
La décénie marque les esprits et les codes de cette tendance deviennent une référence dans le domaine de la mode. Pierre Cardin crée des pantalons pour femme ajustés à une veste à col montant. Plus tard, les jeunes filles adoptent le blue jean.
Brigitte Bardot, icône de la libération de la femme inspire des tendances plus sexy qui dévoilent la féminité. Sur les plages, on porte le monokini, le bikini étant résérvé aux actrices de cinéma et au pin-up. On porte des couleurs vives et acidulées, des motifs à fleurs, à rayures… sur des vêtements fluides et amples. Le mouvement hippie des Etats-Unis importe en France un mode de vie psychédélique aux couleurs criardes. Enfin, la femme ose et se révèle, il était temps!
Chez les hommes, les costumes sont de couleurs vives, aux motifs plus originaux les uns que les autres font leur apparition. C’est aussi le retour du pantalon « bootcut », à la coupe élargie au dessous du genou et qui se porte taille haute.
Les mocassins restent une valeur sure, la nouveauté est à la bottine au talon cubain. En ce qui concerne les accessoires, la montre bracelet est très appréciée, les bretelles et les foulards en vogue.
A la fin des années 60, on porte des jeans pattes d’eph et cette explosion d’originalité n’est que le début d’un mouvement qui se poursuit dans les années 70…
Merci pour ce bel post. Je vous suis entièrement.. Un article bien mesuré qui répond parfaitement. Encore merci.