Bilan du « Dry January » avec Camille, étudiante strasbourgeoise

Après les fêtes de fin d’année et les abus qui les accompagnent, Janvier apparait comme le mois idéal pour commencer l’année sur de nouvelles bases : reprendre une alimentation saine et équilibrée, faire du sport …

Pour certains, c’est également l’occasion de relever le challenge du « Dry January », à savoir ne pas toucher à une goutte d’alcool pendant le mois. Les étudiants, qui entretiennent en général une relation particulière avec les breuvages alcoolisés (il n’y a qu’à voir la plupart de nos soirées, ne nous voilons pas la face), sont pour certains prêts à tenter l’expérience.

C’est le cas de Camille, étudiante à Strasbourg, avec qui j’ai pu échanger.

-X : Salut Camille ! Pourrais-tu avant tout brièvement te présenter ?

-C : Salut ! Moi c’est Camille, j’ai 23 ans et je suis actuellement en 5ème année des études de Médecine à la Faculté de Strasbourg.

-X : Qu’est ce qui t’as motivé à renoncer à l’alcool pendant ce mois de Janvier ?

-C : En vérité, c’est parti de remarques faites par certains membres de ma famille à Noël, du style « ah les étudiants, pour se bourrer la gueule, ce ne sont pas les derniers » ou encore « t’es en médecine, tu devrais savoir que boire de l’alcool régulièrement est néfaste pour ta santé ». Paye tes gros clichés sur les carabins (étudiants en médecine) !

Mais ça m’est resté dans un coin de la tête. Et puis vint le 1er Janvier, quand une de mes meilleures amies m’a dit que ce serait bien qu’on tente de faire un mois de détox, sans alcool. J’étais un peu sceptique au début, mais elle m’a convaincue que ça ne nous ferait aucun mal de faire une « pause » et de voir ce que l’on ressentirait alors.

-X : Et du coup tu l’as vécu comment ce mois ?

-C : Au début, je me disais qu’un mois c’était court et que je serais de toute façon bien pris par mes études pour sortir. Je pensais donc réussir facilement le challenge, car j’ai fait peu de grosses soirées en Janvier.

Mais c’est que j’avais oublié, c’est que ce défi impliquait aussi la fin des « on va juste prendre une bière, motivée ? ». Il faut avouer que c’est une habitude qu’on a souvent, en tant qu’étudiant, de sortir une fois par semaine (soyons raisonnable), dans un bar avec des potes pour se retrouver autour d’une bonne bière. Et mes ami(e)s m’ont tendu tellement de traquenards de la sorte !

Mais une fois les premières fois à commander un jus ou une limonade passée, on s’y habitue plutôt bien. Même si le léger sentiment d’ivresse et de liberté que confère l’alcool peut manquer au début, on se rend compte qu’on est tout autant capable de passer une bonne soirée sans. On parle plus aux personnes qu’on rencontre, on peut discuter de sujets sérieux avec nos amis, sans pour autant moins s’amuser.

Et le gros avantage, c’est la journée que l’on passe le lendemain : pas de gueule de bois, tu peux pleinement profiter de ta journée, tu sens que tu vis plus sainement en fait.

-X : Tu retenteras donc l’expérience en 2020 ?

-C : Bien sûr, mais je vais en plus faire plus attention à ma consommation cette année, ce mois sans alcool m’a vraiment fait du bien, tant sur le plan physique que mental, et je le conseille à toute personne souhaitant se ressourcer et bien commencer une nouvelle année !

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