Les catacombes romaines sont des cimetières souterrains de grandes envergures qui sont articulés par des galeries et des cubicula (ou chambres funéraires), qui sont creusés par les premiers chrétiens, proche des nécropoles des villes antiques, le terme catacombe est utilisé pour la première fois à Subiaco en Italie.
Cependant les catacombes du site de Rome, dû a sa communautée chrétienne sont considérés comme les plus vastes de tout les sites présents dans le pourtour du bassin méditerranéen. L’étymologie du mot catacombes à plusieurs définition, on peux lire chez Maurice BESNIER , que le mots vient de Catacumbae et viendrait de deux mots distinct latinisé, le premier catacumbae (cata) qui dans la langue grec veut dire « auprès » et (cumbae) qui signifie « creux de navire » soit « excavation », le second mot serait catacubare (cata) précisé ci-dessus et (cubare) qui signifie « être couché ».
Cependant cette étymologie qui date de 1909, à était remis au goût du jour en 1983, en effet dans un second ouvrage nous pouvons lire que son origine serait catacumbas, désigné au IVe siècle comme un lieu situé près de la via Appia, près des carrières de pouzzolane sa serait la transcription latine du grec qui signifierai « près des cavités ». Néanmoins au IVe et Ve siècle ses cimetières souterrains étaient désigner comme cryptae. On peut également définir les zones funéraires chrétiennes par cometerium qui donne en français le mot cimetière.
Historique général des fouilles :
Il faut attendre le XVe siècle pour que les catacombes ne soient redécouvertes, mais il faut attendre la deuxième moitié du XVe siècle grâce à « l’académie romaine des antiquaires », de Pomponius Leto qui va jouer un rôle déterminant.
Cependant il faut attendre la seconde moitié du XVIe siècle pour que les catacombes soient regardées pour la première fois avec un œil scientifique grâce à un moine augustinien Onofrio Panvinio. La première catacombe découverte date du 31 mai 1578 sur la via salaria qui à était nommée « catacombe anonyme de la via Anapo », cette découverte majeure dans l’archéologie chrétienne va intéresser bon nombre d’antiquaire. Deux hommes sont importants pour l’étude des catacombes d’une part le Maltais Antonio Bosio (1575 – 1629) et Giovanni-Battista de Rossi (1822 – 1894) qui met au jour bon nombre de catacombes et de corps de martyrs.
Les sources archéologiques et littéraires se mettent d’accord pour dire que la naissance des cimetières serait apparu autour des dernières années du IIe siècle, avant cette date on n’a la preuve que les premiers chrétiens n’ayant pas de cimetières propre à leurs religion enterrait leurs morts dans des nécropoles païennes dans des tombes soient individuelles ou familiales.
Développement
L’apparition des premières zones funéraires fût motivé par les premiers chrétiens par un besoin de croissance de la communauté, ainsi qu’une volonté constante de disposées d’espaces pour la célébration des rites funéraires chrétiens. La catacombe que nous allons étudier se trouve dans la région dites Flavii Aurelii dans la catacombe de Domitille, ce cimetière es le plus vaste des environs de Rome il se trouve à environ 2 km de la cité. Son nom vient de l’époque des flaviens plus particulièrement appartenu à Flavia Domitilla Vespasiani, déjà utilisé comme cimetière depuis l’époque républicaine.
Cette région ne représente qu’une partie infime du secteur septentrional de la catacombe étudié. La région à été très abimé par la construction de la basilique des saints Nérée et Achillée ses personnages sont deux soldats qui seraient victimes de la persécution de Dioclétien en 304 après J.-C.
Histoire de la catacombe
Cette catacombe aurait était construite pour Flaviae Domitillae (ou sainte Domitille), qui est une sainte chrétienne qui à été banni de Rome pour une accusation courante, à l’époque (95 ap J.-.C) celle d’avoir été hâté c’est-à-dire d’avoir une religion qui tendait vers le Judaïsme. Sa condamnation fût d’être déportée vers Pandataria (ïle près de Naples), son mari Flavius Clément fût également déporté.
Cette jeune femme et la petite fille de l’empereur Vespasien et la nièce de l’empereur Domitien. Cette catacombe Antonio Bosio la connaissait mais la prenait à tort pour celle de Calliste et sais de Rossi qui à reconnu le premier sa position et y commença les fouilles tout d’abord en 1852, les reprit en 1865 puis 1874-75, 1880-81, avant d’être étudier par la commission d’archéologie sacré après la mort de Rossi. Cette tombe aurait servi à inhumer la famille Flavienne et ses serviteurs.
Décors de la catacombe :
On peut constater tout d’abord que tous les personnages représentés dans les catacombes sont en général habillé à la façon romaine. Le cubiculum du bon pasteur qui date du Ier siècle, voit la première apparition de la représentation de la figure du bon pasteur. Il est représenté au centre de la voûte à l’intérieur de deux cercles parfait, un premier de couleur rouge et le second de couleur verte, cette représentation picturale permet d’évoquer les rares traces qui évoquent le passage de deux style distinct, le premier le décor d’architecture et le deuxième qui le succède le style linéaire rouge et vert présent jusqu’au IIIe siècle.
Au centre de la voûte se trouve le bon pasteur portant une brebis sur ses épaules, il serait apparemment tirés de l’Hermès criophore, fils de Zeus il est le guide des voyageurs sur les routes, messagers des dieux mais également conducteur des âmes perdu, avec parfois un bélier sur ses épaules d’où il tire son nom de criophore. Comme le bon pasteur il accompagne les âmes et les protège sur le chemin de l’au-delà, son agneau rappel le voyageur égaré qui à perdu son chemin, il est donc là comme Hermés comme guide des âmes sur la route de l’autre monde.
Le pasteur est représenté jeune et imberbe, il est vêtu d’une simple tunique courte qui est serré à la taille, les jambes nues, il porte des sandales et sur ses épaules un jeune agneau égaré. Il peut être également représenté tenant le vase mystique du lait (mulctra), une flûte champêtre (syrinx) ou un bâton recourbé (pedum), parfois un ou deux agneaux l’accompagne et sont soit couché soit debout. Autour des deux cercles se trouve une succession de scène bucolique représentant des oiseaux et des arbres.
Au IIIe siècle ont connait 21 représentation différente du bon pasteur ne portant plus l’agneau sur ses épaule, mais qu’il le trait ou le laisse paître. Le bon pasteur fait le lien avec le Christ en effet la représentation du bon pasteur était réservé au chrétien et était peint sur leur cubicula seul les initié à la religion chrétienne pouvait savoir que celui-ci était chrétien les autres penser tout simplement à une image païenne et antique. Le bon pasteur donc et l’image du Christ avant que la religion Chrétienne ne soit autorisé en effet on peut lire dans l’évangile de Saint jean chapitre 10 dans un passage je cite :
« Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n’est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. ». Le berger figure aussi dans les prières de l’ancienne liturgie romaine.
En conclusion, le cubiculum du bon pasteur fait parti d’un ensemble de la catacombe la plus vaste de Rome. Elle est le premier signe de l’apparition du bon pasteur et de l’évolution de la foi catholique naissant. Cette art primitif est néanmoins essentiel c’est un art funéraires caractéristique de l’art funéraire païen qui pose toute fois les principes de l’iconographie chrétienne.