Les millénials : une recherche de compréhension par notre ancienne génération

C’est un mot qui ressort beaucoup ces derniers temps, millénials, et désigne la génération qui serait née entre 1980 et 2000. Les jeunes sont alors étiquetés dans une nouvelle classe de génération, la génération Y, suivant la génération X, qui sont nos aînés.

Il est vrai que notre génération a vécu toute sorte de transitions, nous avons vécu les différents changements du monde : le développement des jeux vidéos, nous avons connus les K7 et les cd, pour ensuite passer aux mp3 puis aux ipod et mp4, nous avons tous enregistré nos séries et clips préférés sur des cassettes, pour ensuite connaître le dvd puis le blu-ray pour finir aux téléchargements et au streaming, nous avons grandi également avec des vieux dessins animés encore dessinés, puis nous avons vu les dessins animés changer pour être faits sur ordinateurs, nous avons connu l’évolution des portables ainsi que des ordinateurs, passant d’un téléphone frigo et d’un pc avec un écran aussi large qu’un micro-onde à des téléphones fins et tactiles et des écrans d’ordinateurs aussi fins qu’une feuille. Nous avons évoluer en même temps que les réseaux sociaux : msn messenger, skyblog, facebook, puis arriva twitter, snapchat, instagram et j’en passe. Nous avons connu les livres panini que l’on remplissait avec des cartes autocollantes achetées au bar/tabac du coin de la rue, nous avons passé notre temps à nous échanger des cartes pokémons, yu-gi-ho, des feuilles diddl, pour ensuite les laisser dans le fond de notre tiroir. Nous avons connus les francs avant l’euro.

Toutes ces transitions font de nous une génération parfois incomprise par les adultes, qui cherchent à tout prix à comprendre, et cela mène à des bêtises comme les millénials que l’on croit avoir parfaitement cerné. Est-ce une simple étiquette collée parmi tant d’autres ou nos aînés ont-ils fini par nous comprendre ? C’est ce que nous allons voir!

 

Les jeunes de la génération Y sont vu comme étant socialement ouverts, préférant la colocation à l’individuel, préférant Airbnb aux hôtels traditionnels, ainsi que les transports en communs aux voitures. Ils se soucient de l’écologie, et c’est une génération urbaine, qui vit dans les grandes villes plutôt que dans des villages.

La colocation est généralement préférée puisque avec la situation financière actuelle, nous n’avons pas tous les moyens de se payer un logement à 400euros tout seul, puisque nous sommes soit étudiants, soit nous commençons à peine dans le monde du travail, ou parfois ni l’un ni l’autre. Le manque d’argent répond également au fait que l’on choisisse un Airbnb ainsi que les transports en communs, puisque la voiture entraîne des frais assez importants. Pour l’écologie cela dépend: certains suivent un effet de mode pour être comme les autres, et d’autres se sentent vraiment concernés, il faut savoir distinguer. Quant à la génération urbaine, elle ne décrit qu’une partie des personnes, qui sont généralement bien lotis et ont les moyens, les autres s’installant d’avantage dans la périphérie puisque les biens sont moins chers.

 

Les jeunes « millénials » sont autocentrés, impatients, déconcentrés, accros aux réseaux sociaux, paresseux, dénués de qualités à cause des parents qui leurs ont dit qu’ils étaient spéciaux. Résultat, ils ne peuvent pas s’épanouir dans le monde du travail.

Nous ne sommes pas tous forcément auto-centrés: les jeunes se sentent plus concernés face aux problèmes qui ont lieu dans le monde (oubliez les #PrayFor ce n’est qu’un effet de mode qui ressurgit à chaque attaque, et que les gens oublient deux jours plus tard, en pensant que prier va suffire amplement), face aux injustices. L’impatience ne concerne pas seulement notre génération, je pense que cela touche tout le monde lorsqu’il est jeune, c’est juste que les plus âgés l’ont oublié. Paresseux ? Peut-être pour certains, mais tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier. Certains ont de l’ambition et réussissent leurs projets. Les parents ne sont en rien responsable de quoique ce soit, cet argument est basé sur de la bêtise pure. Quant au monde du travail, cela n’est en rien critiquable. Les jeunes sont blasés et perdus dans le monde du travail pour de bonnes raisons : déjà l’école nous instruit, mais ne nous apprend aucunement la vie et encore moins le monde du travail. Une fois les diplômes passés, nous sommes lâchés, et c’est là que l’on arrive à Pôle emploi, avec une belle brochette de diplômes, espérant trouver un travail qui nous plait, puisque l’on a travaillé dur pour cela. Puis on se rappelle que c’est la crise, que le chômage est bien présent : pas de travail, pas assez de temps de chômage, trop de diplômes, pas assez de diplômes, pas d’expériences, au pire on va dans une filière totalement différente de la nôtre qui ne nous plaît pas forcément, comme nos aînés vous me direz, sauf qu’eux n’osaient pas partir, démissionner, changer de travail, nous on ose. Et c’est parce qu’on ose partir pour faire un travail qui nous plaît (en même temps vu l’âge de la retraite on a plutôt intérêt à l’aimer), que l’on nous dit que nous sommes perdus, impatients. Nous sommes déçus d’un monde qui nous demande de plus en plus tôt de choisir une profession, pour que l’on finisse par nous annoncer qu’il n’y a plus de travail. Néanmoins il y a également une chose à prendre en compte aussi: Beaucoup ne veulent pas forcément avoir une vie répétitive, métro, boulot, dodo. Donc beaucoup plus partent ailleurs, étudier, travailler ou voyager à l’étranger, puisque c’est ce qu’il y a de plus formateur dans la vie.

D’autres arguments sont avancés, chacun ayant sa propre idée de ce qu’est le jeune millénials. Je vous laisse regarder sur internet les différents articles et interviews, et vous faire votre propre idée, puisque beaucoup commentent ce sujet, en bien ou en mal. Mais plutôt que d’interpréter sans cesse, pourquoi ne pas demander aux personnes concernées ?

Quoiqu’il arrive, la génération Y a pu se construire sa propre idée du monde et de ses convictions en regardant progressivement le monde et ce que nos aînés en ont fait, et ce qu’il en font encore, que les actions soient bonnes ou mauvaises.

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