Mercredi 21 septembre à Paris au Centre Pompidou vient d’ouvrir l’exposition du peintre, sculpteur, artiste belge (je tiens à préciser, il n’était pas français, c’est pour vous mes amis belges) René Magritte (1898-1967) intitulé « La trahison d’image ». Elle rassemble toutes les oeuvres de l’artiste qui se concentrent autour de l’illusion. En gros, la manière dont le monde nous trompe, en montrant des images différentes de la réalité.
Probablement avez-vous déjà vu certaines des oeuvres de Magritte, parmi elles nous pouvons retrouver Les Amants (1928) ; Le Viol (1934) ; Le Balcon de Manet (1950) ; Golconde (1953) ; La Grande Famille (1959) ; et Ceci n’est pas une pipe, ou la Trahison des images (1928-1929). Si ceci vous ne dit rien, ce n’est pas grave, vous pouvez quand même y aller et vous offrir un vrai trip dans l’art bien défoncé, sans l’usage d’aucunes drogues. Après avoir visité ce lieu probablement, allez-vous vous poser la question: Quel message cet artiste à bien voulu nous faire passer? Vous ne le saurez malheureusement jamais, car mes chers lecteurs Magritte est mort déjà depuis 1967.
Le mec a vécu deux guerres. Et oui! Il était considéré comme avant – gardiste. Donc vous pouvez bien l’imaginer entouré par la fumée des cigarettes, dans un bar underground où ça dansait le swing, où l’on pouvait entendre quelques premiers classiques de jazz; et où la poésie bohémienne était lue à haute voix, par des gens complètement arrachés à l’absinthe, morphine, opium. Bon je suis parti trop loin , mais j’aime bien l’imaginer comme ça, la décadence blabla, tout ce à quoi des petits bobos parisiens essayent de ressembler, sauf qu’ils ne peuvent pas car ils mangent sans gluten.
Magritte est parti complètement dans la recherche du sens de l’illusion de la réalité, inspirée par le cubisme et le futurisme. Mais je vous assure qu’avec ses tableaux vous n’allez pas retrouver des femmes en forme de triangle, et des jambes qui remplacent le corps humain (bon peut-être parfois oui). C’est plutôt le jeu visuel de la vraisemblance. C’est là qu’on se pose la question, qu’est-ce qui est vrai ? Influencé par le surréalisme et plus tard le dadaïsme, il a créé son propre style.
Si vous n’avez pas encore 26 ans, allez! Profitons de la politique culturelle égalitaire de l’état français, si bien réussie, et allez voir cette expo gratos. L’autre tranche d’âge, désolée pour vous, c’est 14 euros. Mais pensez bien à la richesse intellectuelle que Magritte peut vous apporter. Pour le reste du Centre Pompidou , si vous n’êtes pas de ceux qui trouvent qu’une pomme posée sur une table blanche soit de l’Art, laissez-béton. Vous allez finir par ne pas comprendre pourquoi vous vivez sur la terre et vous ne seriez pas artiste.