Rencontre avec Fell’Oz, un jeune groupe genevois

Sortez de Paris et suivez moi en Suisse, plus précisément à Genève. Entre deux carrés de chocolat et une fondue au bord du lac, j’ai eu l’occasion de rencontrer le groupe Fell’Oz et d’assister à une de leurs répétitions, eh oui!

Le groupe, plein d’énergie, prépare doucement l’enregistrement de leur set de compositions ainsi qu’une série de concerts. Le prochain a lieu à Genève, le 12 novembre 2016. Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas!

 

Au chant : FannyFell'Oz - Fanny

Première guitare: Jérémydsc01655

Deuxième guitare: Joedsc01712

Batterie: Parikdsc01674

« Nos morceaux sont variés, tout comme nos inspirations. »

Comment s’est formé le groupe?

Parik: Joe, membre fondateur! On avait un autre groupe ensemble. J’y étais batteuse et ce depuis 2010, 2011 puis le groupe a évolué, les membres ont changé.

Joe: 2010 déjà? (rires) Sinon, on jouait tous de la musique, chacun de notre côté et on s’est tous trouvé via internet, grâce à des annonces  et ça a « matché »!

Vous inscrivez-vous dans un genre particulier?

Joe: De base, on se disait punk/rock et maintenant, on préfère dire rock alternatif mais nos morceaux sont très variés, tout comme nos inspirations. On ne se met pas de barrière!

Parik: Mais bon, on ne va quand même pas faire du reggaeton!

Et quels sont les groupes que vous aimez et qui vous inspirent justement?

Un peu tous ensemble: Sum 41, Alter Bridge, Muse un peu, Architects…

Parik: Les influences sont aussi larges que les styles dans lequel on joue mais ça reste penchant métal/punk.

Que pouvez-vous dire de la scène musicale à Genève en général? Y a-t-il l’occasion de jouer et de vous présenter assez régulièrement?

Parik: J’ai l’impression qu’il y a pas mal de groupes à Genève. Il y a quelques scènes ouvertes mais pour les tremplins ce n’est pas toujours évident. Tu joues devant un, puis un autre, et un autre pour pouvoir enfin jouer lors d’un événement en particulier. C’est assez long et compliqué. Il y aussi plein de petits bars dans lesquels on peut jouer aussi.

Jérémy: Ouais, pour  jouer devant deux personnes! (rires) J’ai été à une soirée métal où il n’y avait que deux nanas toutes choux. ça arrive parfois.

Fanny: C’est aussi difficile de sortir du lot, de s’imposer dans toute la masse de groupes et se faire connaître.

Parik: Puis la scène est riche mais le public ne suit pas toujours.

Est-ce que Genève est rock quand même ?

Jérémy: Ce n’est pas LE style de la ville.

Fanny: Il y a quand même pas mal de gens qui apprécient l’alternatif  donc oui et puis notre style reste assez accessible.

Joe: Mais j’ai l’impression que Genève est plus métal et moins punk/rock.

Malheureusement pour nous, la scène électro est plus prise au sérieux.

Vous arrivez quand même à vous faire un petit nom, via les réseaux sociaux notamment?

Fanny: ça ne fait pas très longtemps qu’on commence à fournir notre page car on n’avait pas encore assez de matière mais là, on a quelques morceaux finis.

Parik: On commence à jouer pas mal, dans des petites bars. Puis à chacun de nos concerts on a pu être payé, certes peu mais quand même. Par rapport à tout ce qui est dj, on est « de la merde ». On est les petits gars pour amuser la galerie.

Fanny: Ouais, ils vont mixer dans les grosses boîtes et sont hyper bien payés.

Jérémy: Malheureusement pour nous, la scène électro est plus prise au sérieux. Certes pour le rock, il y a toujours des petits concerts mais c’est plus restreint.

Parik: Heureusement, pour la fête de la musique, il y a de tout. C’est le côté officiel, les genres sont plus équilibrés et là on a vraiment nos chances.

Sinon, comment ça se passe pour la composition?

Fanny: Chacun apporte ses idées, selon l’inspiration les idées, que ce soit les paroles ou la mélodie. ça peut venir de n’importe qui.

Joe: Il y a toujours des nouvelles idées qui arrivent au fur et à mesure puis ça évolue pendant les répétitions, à force de jouer.

Parik: Oui, on ne se dit pas « samedi prochain, on se retrouve et on compose un nouveau morceau ». Puis on arrive à se dire les uns aux autres: « toi tu pourrais faire plus comme ça », « et si tu tentais ça? », on s’entraide et on s’influence mutuellement.

Le groupe roule bien, vous vous projetez du coup?

Joe: Dans un premier temps, on fait ça car on aime la musique, puis ça reste avant tout un hobby pour nous. On a tous des trucs à côté, jobs, études. Mais on a envie de se produire à fond!

Jeremy: Moi j’essaye d’en faire mon métier. Je donne des cours de guitare, j’enseigne aussi la production et d’ailleurs c’est moi qui ai  un peu joué ce rôle pour le groupe. J’essaye d’apporter ma patte!

« On a envie de se produire à fond! »

Pour les suivre, n’hésitez pas à liker leur page facebook  et à vous abonner à leur soundclound!

Un avant-goût déjà avec leur premier clip, « Not Enough ».

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