L’entrepreneuriat, un secteur à l’abandon à Epinay-sur-Seine ?
Dans ma ville, nous avons beaucoup d’entreprises, de très petites entreprises (TPE), de petites et moyennes entreprises (PME), des entreprises de tailles intermédiaires (ETI), d’entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS), d’entreprises à impact, d’associations d’insertion sociale, d’incubateurs, d’écoles de formation et d’artisans.
Nous avons néanmoins 3 problèmes majeurs : 1/Celle de la valorisation de ces acteurs économiques ; 2/Celle de la diversification des zones de commerce dans la Ville et 3/Celle de l’organisation des clubs d’entreprise.
Alors que nous avons un écosystème riche et divers dans de nombreux domaines : santé, restauration, éducation, produits & objets dérivés et promotionnels etc….
Et en même temps, nous observons une fuite des talents et des opportunités économiques à cause de l’inertie du pouvoir en place et de l’instrumentalisation des acteurs de l’économie locale par les notables locaux.
Ils préfèrent ainsi faciliter l’installation et l’octroi d’emplacements de baux commerciaux à des entreprises extérieures à la Ville. Quel paradoxe !
J’étais à une soirée de lancement du club d’entreprise à Epinay-sur-Seine fin juin 2023 où j’ai vu cette belle énergie et du beau monde. C’était fédérateur et novateur. Mais derrière cette attirante vitrine, la tempête couvait….
Cette dynamique nouvelle a été stoppée quelques semaines plus tard par l’opportunisme politique de quelques-uns. Ces personnes annoncent sur un réseau social sans ménagement l’exclusion des 2 personnes du club des entrepreneurs…pour des raisons politiques (alors qu’elles ne sont pas élues au suffrage universel des citoyen-ne-s).
Sombre mélodie comme dirait un artiste rap des Hauts-de-Seine et un éternel recommencement pour les entrepreneurs de la Ville…qui voient une nouvelle fois un rêve d’unité disparaître sous leurs yeux.
Une femme ou un homme politique doit être là pour servir et non se servir. Elle ou il doit être un passage de relais entre la base et le haut du sommet. Elle ou il doit valoriser les autres et non s’autocongratuler. Elle ou il doit transmettre ses savoirs et non étaler son savoir. Elle ou il doit assumer et non les fuir.
Alors mes ami-e-s spinassien-ne-s, écrivons cette page où nous nous fédérons autour d’une idée simple : la réussite à tous fera le bonheur des citoyen-ne-s.
Slimane Tirera, fondateur des 100Voix
