Love, Simon : l’histoire d’amour qui détruit les clichés

Pas facile d’aimer quand on est jeunes.

Pour Simon, c’est encore plus difficile : de peur de bouleverser sa vie entière, il cache son homosexualité à sa famille et ses amis. Mais un jour, sur le forum du lycée, sous le pseudonyme « Blue », un autre élève avoue qu’il est gay : « j’ai l’impression de vivre dans une grande roue, avec des hauts et des bas ». « Je suis comme toi », lui répond Simon sous le pseudonyme « Jacques ». Les deux adolescents démarrent alors une correspondance qui va les rapprocher, sans pour autant se connaître. Simon trouve en « Blue » une zone de confort et de confidence, vite mise en danger par la découverte des messages par un de ses camarades…

Tiré du roman de Becky Albertalli Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens, le film est sorti aux États-Unis et au Québec le 16 Mars et devrait sortir en France le 27 Juin, bien que des avant-premières soient organisées. Cette comédie dramatique est finement orchestrée par Greg Berlanti (connu pour Le Club des cœurs brisés ou Bébé mode d’emploi) et est également le premier film à traiter de la romance entre deux adolescents homosexuels produit par un major du cinéma, c’est-à-dire l’un des plus gros studios de production américains (en l’occurrence la Fox 2000 Pictures).

Les comédies dramatiques sur des histoires d’amour entre adolescents sont légions. Que penser de celle-ci ? L’homosexualité de Simon est bien sûr le thème central du film et on pourrait avoir peur qu’il soit traité de façon trop caricatural ou qu’il s’ancre dans le pathos. Ce n’est pas le cas ici, l’humour est maître pendant une bonne partie du film, comme dans la scène où Simon s’imagine ce que pourraient donner des coming-out hétérosexuels, ou encore le personnage atypique de la metteuse en scène du spectacle du lycée dont chaque réplique fait rire la salle entière.

On se retrouve beaucoup chez Simon, magnifiquement bien interprété par Nick Robinson. L’hésitation à envoyer un message à la personne qu’on aime ; l’attente de la réponse qui semble durer une éternité ; la sensation d’être à la fois si proche et si lointain de cette personne ; les doutes, les peurs, les rires et les pleurs… Tout ça, nous le vivons au moins une fois dans notre vie, comme Simon. « Je suis comme toi », ces mots pourraient aussi bien s’adresser à Blue qu’au spectateur.

En attendant le 27 Juin, si vous voulez vous faire votre avis, de nombreuses bandes annonces et extraits sont disponibles sur Internet :

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