Purple Eyes

Crédit photo: Ben Fohrer

Vanessa Purple est une photographe comme on en fait peu. Jeune, pétillante,créative la demoiselle de 24 ans se démarque par sa couleur esthétique. Cette guadeloupéenne-martiniquaise qui a décidé de se lancer en qualité de « free-lance » se plaît à sillonner de nouvelles contrées à travers le monde. Elle a accepté de nous parler de sa passion pour le cliché, sa vision de la profession et ses ambitions d’avenir dans une interview qui vous fera flashé 

 

Depuis quand photographie-tu?

Cette passion de la photographie je l’ai depuis très longtemps. Je commençais déjà à photographier ma famille pendant les repas de famille. Mon premier appareil photo je l’ai eu à 11 ou 12 ans, c’était un petit Compact à piles que mon père m’avait offert, j’en étais très contente. Sinon j’ai eu mon premier « appareil pro » un Reflex lorsque j’étais au lycée c’était en 2009 et j’avais un atelier photo pour le bac donc c’est à ce moment là que j’ai commencé à prendre des photos.

 

« Pour l’anecdote,lorsque j’étais en troisième on devait représenter notre travail en Arts plastiques et j’ai fait un appareil photo, j’ai toujours eu ça en moi »

 

Ce qui te plaît dans le domaine…

Créer un univers. Au départ je faisais des portraits et ce qui me plaisait c’était d’intégrer une personne dans un décor composé de plantes, paysages. J’aimais beaucoup passer en post-prod et retoucher mes idées, mes photos pour que ça devienne presque des tableaux. C’est un moyen d’exprimer une créativité. Il y a des photographes qui aiment bien juste retranscrire le brut et la réalité, moi je n’aime pas ça. J’aime embellir car la vie est belle.

 

 

Tes clichés reflètent-ils ta personnalité?

C’est vrai qu’effectivement mon style photographique retransmet totalement ma personnalité. J’aime beaucoup les couleurs, je suis plutôt positive et joyeuse. J’ai mes moments de hauts et de bas comme tout le monde mais globalement j’aime la vie et faire ce qui me plaît.

 

« Il est important de susciter l’attente chez le client et surtout se démarquer par sa personnalité »

 

Voulais-tu dès le départ faire de la photographie ton métier?

J’ai toujours voulu être photographe et je n’envisageais pas de faire autre chose. Pour l’anecdote,lorsque j’étais en trosième on devait représenter notre travail en Arts plastiques et j’ai fait un appareil photo, j’ai toujours eu ça en moi. C’est terrible car je sais exactement ce que je veux faire en photo. Je souhaite faire de la photographie d’auteur et c’est assez incertain en terme de revenus on ne peut jamais être sûr que ça se vendra, le milieu est compliqué.

 

 

Quelles qualités doit posséder le photographe de 2018?

Je dirais qu’il doit d’abord être curieux et s’affranchir des codes. Quand tu exerces cette profession en 2018 il ne faut pas avoir des attentes de salaire régulier tous les mois, il ne faut pas vouloir la vie de roi. Tu dois être débrouillard, avoir du culot parce que pour décrocher n’importe quel boulot dans cette branche il faut vraiment aller vers les gens et créer son travail. Aujourd’hui ça n’existe presque plus les boulots de photographe en CDD ou CDI. Il est important de susciter l’attente chez le client et surtout se démarquer par sa personnalité. Il faut être souriant, savoir se vendre et chercher à s’améliorer en permanence sur du Photoshop, de la vidéo…

 

« Je veux être libre »

 

En tant que Free-lance quelle est ton organisation?

Je travaille en faisant des petits jobs et ensuite j’achète mes billets d’avions. Par exemple le 5 Avril je pars au Népal avec un pote qui est aussi photographe. Le « truc » chouette c’est de trouver des contacts sur place. On a contacté un népalais qui habite à Lumbini et qui pourra nous mettre en contact avec des fermiers, des chasseurs afin de prendre quelques photos là-bas mais concrètement on a rien organisé. Personnellement j’aime laisser place à la surprise et ne pas me prendre la tête. Quand j’étais parti au Pérou et en Bolivie j’avais procédé de la même façon.

 

La photo qui te procure la plus grande joie…

C’est un Quechua dans les montagnes du Vinicunca qui promenait son cheval. C’était au Pérou l’année dernière. J’en suis très fière parce qu’esthétiquement elle est très belle et ne ressemble pas à ce que peuvent voir mes amis « occidentaux ». Il y a vraiment rien qui s’apparente à ce que l’on peut voir dans la vie de tous les jours. Tu y trouves de la montagne,de la terre, un cheval,un mec avec son chapeau et on observe vraiment le mouvement du quechua prendre son cheval qui n’a pas trop l’air de vouloir sortir. Elle me fait penser à un tableau c’est pour ça que je l’aime autant(rires).

Comment vois-tu ton avenir?

Ce que je veux faire plus tard c’est être indépendante. Je tends à avoir un mode de vie alternatif. Je me vois plus sur les routes à me balader, prendre des photos et continuer à faire des expos. Je n’ai pas de grands rêves dans ma vie, je veux juste continuer à voyager. J’aimerais ne plus trop dépendre d’un travail qui me plairait pas vraiment et de ces contrats qui t’obligent à faire du 35 heures par semaine. Je veux être libre.

 

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