Un café avec Maxime Brian, un jeune engagé à Cergy et candidat à l’investiture PS pour les élections européennes.

Avec ces beaux jours, voici l’interview en terrasse d’un jeune candidat à l’investiture PS pour les élections européennes, je vous présente : Maxime Brian.

Margaux Chikaoui : Maxime, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Maxime Brian : Je suis actuellement étudiant en M2 management de la technologie et de l’innovation à l’université Dauphine, auparavant j’étais élève dans une école d’ingénieur l’ENSEA.

M.C : A partir de quand as-tu commencé à t’engager ?

M.B : J’étais déjà intéressé par la politique et les sujets sociétaux dès le lycée, j’ai pris ma carte au PS à 18 ans car je voulais prendre une part active dans la sphère politique. Par la suite, en tant qu’étudiant, je me suis engagé à Terra Nova Dauphine, j’en suis devenu le président. Ce think tank m’a permis de développer ma réflexion politique mais c’est réellement quand j’ai déménagé à Cergy que j’ai commencé à m’engager beaucoup plus. Le fait d’être dans une ville à l’extérieur du milieu parisien m’a permis de voir d’autres réalités. Je pense que j’y resterai même après mes études, le potentiel de cette ville est fort. C’est une ville nouvelle, construite à partir d’une petite taille. Il est intéressant de suivre son évolution et de voir comment on devient une vraie ville à partir de peu. Cergy est une ville très dynamique.

M.C : Quel est ton domaine de prédilection, si l’on peut appeler ça ainsi ?

M.B : L’Europe étant donné mes origines personnelles qui ont fait que j’ai pu voyager à travers l’Europe. Quand on me demandait si j’étais polonais ou français je répondais que j’étais européen, ce qui est vrai, et cela explique mes choix aujourd’hui. Étant donné mes expériences personnelles j’attache de l’importance à tout ce qui est relatif à l’enseignement supérieur et les sujets de fiscalité. Comme dirait Laurent Berger la fiscalité c’est le nerf de la guerre. Je m’intéresse aussi beaucoup à tout ce qui est Big Data, après je reste assez généraliste. Il faut savoir rester assez généraliste en politique. Aujourd’hui je m’intéresse également à améliorer la vie en banlieue. Maintenant que je me suis engagé à Cergy les problèmes d’éducation et les problèmes relatifs au service public me frappent.

M.C : J’ai entendu dire que tu étais candidat l’investiture pour les européenne du PS, quel est ton projet ?

M.B : Oui effectivement je suis candidat à l’investiture PS pour les européennes. Je me suis engagé à défendre le programme qui a été adopté par le PS qui s’intitule « Changeons d’Europe ». Je me situe pleinement dans cette vision d’une Europe solidaire, écologique et résolument démocratique ce qui n’est pas un acquis de tous les états européens. L’un des enjeux importants c’est de protéger les européens entre les pays et les populations européennes. Une Europe économique ne suffit pas, il faut une Europe politique et surtout solidaire.

Ma candidature est jeune. L’un des principaux enjeux en politique aujourd’hui est de reconnecter les citoyens avec la démocratie en particulier par rapports aux élections européennes qui sont beaucoup boycottées. Dans la population européenne il y a une partie très importante qu’il faut reconnecter : Ce sont les jeunes et quoi de mieux pour reconnecter les jeunes à la démocratie que d’avoir des candidats qui sont eux-mêmes jeunes. Ma candidature est là pour montrer que les jeunes ont le droit à la parole en politique et qu’ils peuvent porter un projet qui va au-delà de la jeunesse, qu’ils ont un réel projet de société.

M.C : Que veux-tu défendre au sein de cette Europe ?

M. B : Aujourd’hui on vit dans un monde mondialisé où il y a beaucoup d’incertitude, où les gens se déconnectent de la politique parce qu’ils sentent qu’elle est impuissante, qu’elle ne peut pas les aider. Pour reconnecter ces personnes à l’Europe, il faut leur montrer que l’Europe c’est du concret et qu’elle les protège dans leur vie de tous les jours. Je vais donner un exemple simple : Nos smartphones, tout le monde les utilise tous les jours, ils échangent tous les jours nos données personnelles… et qui protège aujourd’hui les européens face au pillage et à la vente de leurs données personnelles ? C’est l’Europe. L’échelle compétente pour protéger les européens, c’est l’Europe.

Mon dernier mot sera de dire que les jeunes peuvent avoir une place en politique aujourd’hui. Il ne faut pas qu’ils hésitent à s’engager parce que leur engagement est pertinent, notamment vis-à-vis du changement climatique dont ils vont devoir assumer pleinement les conséquences et ce davantage que leurs aînés.

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