A l’heure de la mode du bio, du véganisme, ou encore du végétalisme, nous sommes allés à la rencontre de Lucie, 23 ans, étudiante en quatrième année de médecine, et végétarienne depuis bientôt un an.
Pourquoi as-tu décidé de devenir végétarienne ?
Un soir, je suis tombée sur un documentaire à la télévision, qui dénonçait dans un premier temps le traitement des bêtes dans les abattoirs, mais aussi les impacts de l’industrie de la viande. En effet, cette dernière est terriblement polluante et menace de très près notre planète.
Toujours un peu écolo dans l’âme, et très choquée du sort réservé aux animaux, j’ai décidé d’arrêter de manger de la viande.
Comment as-tu changé ton régime alimentaire ?
Je n’ai pas arrêté la viande du jour au lendemain, je me suis beaucoup renseignée sur les divers produits qui permettent de remplacer le poulet, la viande rouge… D’abord, je mangeais de la viande deux à trois fois par semaine, puis je l’ai ensuite complètement supprimé.
Il faut savoir que la viande correspond à de la protéine. Or il existe de protéines végétales, qui ont un véritable bienfait pour notre corps, riches en fibres et vitamines : le riz, les haricots rouges, les fèves, la semoule ou encore les lentilles.
Au début, c’était difficile. Mais j’y suis allée progressivement et à partir de trois semaines, adieu la viande !
Comment vis-tu le fait d’être végétarienne par rapport à ton entourage ?
Ma famille ainsi que mes amis l’ont tout de suite accepté. Au départ, personne ne me prenait au sérieux car je suis une fine gourmette. Puis à partir de quelques mois, ils ont vu que je tenais ma résolution.
Lorsque je vais au restaurant, cela ne pose pas de problème, je m’adapte et prends un plat qui me convient, sans viande. Par ailleurs, beaucoup de restaurants proposent aujourd’hui des plats végétariens.
Voilà bientôt un an que je suis végétarienne. Mon entourage, ainsi que moi-même, le vivons très bien !
Bientôt végétalienne ?
Même si j’ai beaucoup d’admiration pour les végétaliens, cela n’est pas dans mes projets. Selon moi, cette pratique demande d’avoir du temps pour soi, et représente un certain coût. Or, je suis étudiante dans une filière qui demande un certain investissement. Pourquoi pas dans quelques années !